lundi 27 février 2012

cinéma, télévision

Après la remise de Césars, le 24 février dernier, après la soirée consacrée aux Oscars (voyez les nominés et les vainqueurs ici), des spécialistes du cinéma francophone constatent que l’époque est aux séries, tant dans le cinéma (voyez par exemple  Le Devoir qui évoque le sujet, dans une réflexion sur les modes de consommation des biens culturels audiovisuels) qu’à la télévision (Surtout si vous êtes « sériephiles », lisez l’article de fiction sur « quelques cas à part <qui> résistent encore et pensent que seul le film le vaut bien » : clic!).
Les articles paraissant dans la presse généraliste sont autant d’occasions d’évoquer des questions sur le 7ème art : les moyens nouveaux permettant de visionner les films chez soi (« pour peu que l’on cherche, tout est disponible quelque part ») constituent-ils une démocratisation du cinéma ? Ont-ils rendu le cinéphile impatient ? Quelle est la frontière entre art et divertissement ? Toutes ces questions touchent également aux frontières entre film et série (y compris télévisée).
L’incontournable Wikipédia cite A Badiou : « Le cinéma arrive après les autres arts, non pas seulement au sens technique ou chronologique, mais parce qu’il entretient des relations soutenues, et parfois mimétiques, avec les arts apparus avant lui : théâtre, musique, littérature, peinture, sculpture… Il imite, transforme, déplace, absorbe, assimile toutes les activités artistiques antérieures. Composé, composite, impur, le cinéma intègre et met ou remet en circulation des éléments qui ne lui sont pas propres. C’est cette capacité de synthèse qui en fait un art dominateur, un art de masse. La Chevauchée des Walkyries est à jamais associée à Apocalypse Now.»
La constitution même de la British Academy of Film and Television Arts (BAFTA, académie britannique équivalente à celles qui organisent les cérémonies précitées en France – Académie des Arts et Techniques du Cinéma, créée en 1976 - et aux Etats-Unis – Académie des Arts et Sciences du Cinéma, qui, depuis 1929, gère la remise des Oscars mais aussi procède à la conservation des films), contient un point de vue sur le sujet : créée en 1947, l’académie Britannique du film (BAFA) absorbe en 1958 la guilde des directeurs et producteurs de télévision, pour devenir l’AFTA en 1976.
Des critiques comparent des films à des séries télévisées pour dénigrer ceux-là. C'est notamment le cas de The Descendants critiqué en tous sens. Un film à voir de préférence avant de lire ce qui s'est écrit à son sujet !
Sideways

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