lundi 24 juin 2013

Inscrivez-vous à la réunion d'information sur le programme d'éducation culturelle 2013-2014 au musée Renier (Verviers)

Programme d’éducation culturelle 2013-2014
Musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Verviers

L’échevinat de la culture de la Ville de Verviers
Constitue une équipe d’animation
(activités éducatives grand public)

Vous désirez en faire partie ? Manifestez votre intérêt à laetitia.contino@verviers.be – 087/325.211

Inscrivez-vous pour prendre part à la première réunion d'info, le 27 juin 2013, de 14h à 15h30. Une deuxième réunion peut avoir lieu, le 4 juillet 2013 de 17h30 à 19h, sur demande. 










vendredi 21 juin 2013

Saint-Remacle à Verviers, église ouverte en juillet-août

Tous les dimanches de juillet-août, l'église Saint-Remacle à Verviers sera ouverte au public de 14 à 17 heures. Visites guidées les 7 juillet, 4 et 11 août à 14H et 15H30. Animation littéraire avec l'asbl Bêtes à Plumes, le 25 août.
Ce remarquable édifice religieux, église primaire de Verviers, est aussi un témoin capital de la vie culturelle, économique et sociale des années 1830 puisque son histoire est liée à la prospérité des grandes familles catholiques, Biolley et Simonis.
Renseignements : 087/33 87 04

mardi 18 juin 2013

un nouveau programme d’éducation culturelle 2013-2014 au musée Renier (Verviers)

Dès la rentrée scolaire prochaine, le musée des beaux-arts et de la céramique de Verviers se lance dans une nouvelle façon de visiter, qui se veut plus ludique et décontractée. Votre musée fourmille d’anecdotes, d’objets insolites, de traces de notre histoire que tous auront plaisir à (re)découvrir.
Ce vase de nuit de forme ovale, de petite dimension, était en vogue à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIème. On le désigne sous l'antonomase de bourdaloue.  
A côté du programme qu’il prévoit pour les écoles, le musée constitue autour de lui une équipe d’animation qui développera au musée des activités éducatives destinées au grand public. Trois thèmes déclinées chacun durant quatre mois guideront l’action des partenaires, qui feront vivre le musée au rythme de leurs activités : matière (d’octobre 2013 à janvier 2014), personnalités (de février à mai 2014) et chronologie (de juin à septembre 2014).
L’Echevinat de la culture lance un appel à participer à la conception du programme extra scolaire. Les structures et personnes intéressées peuvent manifester leur intérêt à collaborer à la conception et/ou à l’animation directement auprès de l’échevinat (laetita.contino@verviers.be – 087/325.211).
Les structures intéressées à faire bénéficier leurs membres du programme pédagogique doivent s’inscrire au même endroit. Dans les deux cas, il est nécessaire de se manifester pour la fin juin 2013, puisque les premières réunions sont programmées les 27 juin et 4 juillet 2013.
Convaincu que l’accès à la culture pour tous est un outil d’amélioration de notre société, conscient que le chemin des musées est une voie particulièrement adaptée aux associations, à condition qu’il soit assorti d’une préparation ciblée, l’échevinat de la culture de la Ville de Verviers met en œuvre un programme visant à accroître l’accès au musée pour tous.

mercredi 12 juin 2013

Allons z'enfants

Notez tout particulièrement deux ateliers : "accessoires de mode", réalisé par l'asbl Reform et "découverte de jeux de sociétés et de jeux géants", organisé par le magasin Fol'Enjeux. Les deux intervenants ont l'expérience des activités destinées à la jeunesse : Reform guide des stages créatifs hebdomadaires, les mercredis après-midi (voir art'attack) et Fol'Enjeux anime des séances ludiques pour enfants à l'école, le matin, ou au magasin, les après-midi (voir animations ludiques). Les divertissements intelligents qu'ils proposent vont assurément faire mouche auprès du public familial qui est attendu au parc, et en particulier auprès des 8 à 15 ans.
  

vendredi 7 juin 2013

Le rattachement des Fourons au Limbourg, déjà 50 ans

M. Albert Stassen, membre de la commission administrative de la Société Verviétoise d'Archéologie et d'Histoire est un fin connaisseur du sujet de par ses origines et de par sa passion  pour l’histoire locale de la région des Trois Frontières. Il est également l’auteur de nombreux d’articles ou livres à ce sujet, ce qui l’amène, à l'occasion des 50 ans du rattachement des Fourons au Limbourg (1er septembre 1963), à nous entretenir, le samedi 22 juin 2013 à la salle du Musée Renier à Verviers, du processus de clichage de la frontière linguistique. Il brossera la genèse du rattachement et ses péripéties très mal vécues par la population locale. Il en dégagera les causes et prétextes. Comme il s'agit d'une conférence historique, les péripéties ultérieures qui ont émaillé l'histoire de Belgique à la suite du rattachement ne seront qu'esquissées car elles n'appartiennent pas encore toutes à l'histoire. Entrée gratuite - Renseignements : 087/338704
Une manifestation de plus pour les leaders fouronnais :
 MM. Gilles Straetmans, Lionel de Sécillon, Max Michiels
et le Sénateur-Bourgmestre Albert Baltus d'Aubel.



jeudi 6 juin 2013

Elle a écrit...(10)


Félix Valotton, le Mensonge, 1898 (Museum of Arts, Baltimore)
Elle ne l’a pas quitté des yeux, bravement. Il a d’abord eu l’impulsion de mentir. Pourquoi tout gâcher ? Mais il a peur de sa détermination à elle. Puis il se dit qu’elle est assez mordue, au fond, et qu’il y a de bonnes chances pour qu’elle se montre bonne joueuse. Après tout, ce n’est pas pour une nuit d’amour qu’ils sont indissociables ! Il se décide donc à lui dire la vérité, considérant que ce sera encore plus commode par la suite, une des deux saura, il ne devra mentir qu’à l’autre. Il lui explique qu’il a connu Silvana à peu près en même temps qu’elle, et qu’ils en sont au même stade. Qu’il est aussi attiré par l’une que par l’autre, et veut juste le temps d’être sûr avant de faire son choix. Qu’il préfère, tout compte fait, avoir dû le lui dire car il n’aimerait pas lui mentir. En lui-même il se dit qu’il n’est pas mauvais, puisqu’elle sait, qu’il lui fasse penser que son inclination va vers elle et qu’il préfère être honnête avec elle. Diane a la bouche ouverte de stupeur. La colère empourpre ses joues et fait luire ses yeux. Elle pose les mains sur les hanches, redresse le buste, passe à l’attaque, élevant la voix. « Mais enfin, qu’est-ce que c’est que cette histoire à la con ??? Tu te prends pour Casanova, ou quoi ? Tu penses que tu es si irrésistible qu’on va toutes les deux faire des concours de beauté et d’amabilité pour gagner le premier prix ? »

mercredi 5 juin 2013

Il a écrit...(9)


chambre d'hôtel, E Hopper, 1931 © D.R.
Je n'ai rien compris à ce qui m'arrivait. Tout à coup, elle m'a envoyé son pied dans l'épaule gauche. Le choc fut d'une telle violence que je conservai la trace de sa chaussure, principalement du talon aiguille qui s'était profondément enfoncé jusqu'au sang, pendant plusieurs  jours. La poussée m'envoya valdinguer jusqu'à cogner l'arrière de mon crâne contre une table basse malencontreusement placée dans la trajectoire. J'en perdis connaissance et ne me réveillai que sous les claques.
La femme d'étage rigolait et l'un des responsables de l'hôtel me gifflait pour me faire reprendre mes esprits. La police investit les lieux. La femme d'étage continuait de rigoler. Une petite grosse mexicaine avec des joues de bouledogue qui balançaient au rythme de ses spasme zigomatiques. Je compris pourquoi lorsque je constatai que j'étais complètement nu, attaché en croix au travers du lit. On me détacha, les policiers voulurent savoir si je voulais porter plainte. Je déclinai la proposition, arguant que cela était sans importance, juste un petit jeu qui n'avait pas tourné à mon avantage. Ils en voyaient des comme moi tous les jours, cela les arrangeait bien de ne pas devoir se lancer dans d'interminables et inutiles paprasseries.

mardi 4 juin 2013

Elle a écrit...(8)

Avec la vodka, on sert d'habitude des jus de fruit ou des fruits cuits dans beaucoup d'eau (kompot), du thé, ou du café. Il est également bien vu de faire circuler des petites assiettes de choucroute à la polonaise ou des bols de tripes bien épicées. Les honrables convives étant assis autour de la table, chacun se sert à sa guise et à sa fantaisie et picore dans les plats. Les Polonais ont l'intelligence de manger un morceau d'abord et de boire ensuite. Jamais de vodka sur un estomac vide.
Si d'aventure, vous êtes invité par une famille polonaise, sachez que vous aurez à faire honneur à la nourriture. Pas question de refuser quoi que ce soit, dûssiez-vous en crever d'indigestion. Votre hôte ne vous le dira pas, mais il peut arriver qu'il se soit saigné aux quatre veines pour vous recevoir dignement. J'ai déjà vu des amis emprunter pour garnir la table de tout ce qui peut vraiment plaire à leurs invités. J'en ai aussi vu se passer de viande pendant un mois pour rééquilibrer le budget. C'était ainsi du temps du communisme et cela a peu changé. En effet, le passage à la démocratie et à l'économie de marché a rempli les rayons des magasins, pas les poches. La fin de l'Etat providence laisse beaucoup de gens sur le carreau et le chômage en fait autant. Le niveau de vie a plutôt baissé en Pologne pour une partie de la population.
L'écrivaine du jour proposera jeudi soir aux amateurs une vodka d'origine. Elle relate qu'en Pologne, celle-ci se boit fraîche mais non glacée. Smirnoff, distillerie fondée en 1860 en Russie, passe après 1917 en Turquie, puis s'étend en France. Elle est revendue en 1934 à un américain qui déplace l'activité dans son pays. C'est là que naît l'habitude de servir frappé l'alcool le plus bu au monde. 


lundi 3 juin 2013

Il a écrit...(7)

C'est vrai qu'on voit de drôles de trucs, même à l'échelle d'un petit quotidien régional. Chaque semaine apporte sur le bureau de la rédaction son lot de missives farfelues, sans parler des considérations idiotes sur le journal lui-même où de l'expression d'opinions qu'on n'a demandé à personne.
Pascale est en train de plancher sur une réponse à l'ahuri qui réclame le remplacement de son exemplaire du 18 mars sous prétexte qu'en page 4, deuxième colonne, on a écrit projet avec un "g". Et ce courrier-là fait suite à celui qu'elle destine au bonhomme qui, en plein délire paranoïa, prétend (douze pages de preuves à l'appui) que sa tante est une sorcière. Tout cela explique le long soupir de découragement qu'elle laisse échapper lorsque Stéphane Dereux, son rédacteur en chef, débarque enfin au jorunal.
- Alors ? Interroge-t-il.
- Rien. Je me demanadais simplement s'il était bien nécessaire de maintenir le courrier des lecteurs. Nous passons plus de temps à des fins de non-recevoir qu'à leur répondre à travers le journal.
Stéphane hausse les épaules : 
- C'est vrai que cela ne semble pas servir à grand chose mais je trouve que c'est un service de salubrité publique pas très onéreux pour la communauté...Et puis, on peut gonfler le contenu quand l'actualité est faiblarde.    

dimanche 2 juin 2013

Elle a écrit...(6)

Vingt ans que tu es parti
Et on voudrait que je t'oublie.

Il ne faut plus que je crie,
Cela pourrait déranger...qui?

On dit que le temps qui passe panse les blessures
Mais il n'est que pauvre suture.

Il faudrait que je t'extraie de mes pensées
Comme si la douleur ne m'avait pas éventrée.

Ta mort fut celle de mon insouciance
Ta naissance fut celle de ma souffrance.

Aussi vrai que tu ne vivras pas
Mon chagrin jamais ne disparaîtra.

Et qu'importe les incompréhensions,
Les gênes et les silences,
Les haussements d'épaule et les oublis,
Toi et moi à la vie resterons unis.
Camille Claudel, L'Implorante (davantage d'infos sur cette oeuvre ici)

samedi 1 juin 2013

Il a écrit...(5)

Les docteurs tans-pis, penchés au chevet de notre civilisation, ont tort : notre vaisseau spatial collectif n'est pas près de sortir de la galaxie Gutenberg. Que sont donc les affiches géantes, les colonnes Morris, chatoyantes, les néons qui le soir font danser nos villes par leur mille énigmes clignotantes, sinon des manifestations de l'écriture? Que sont les vitrines des maisons de la presse ou des aubettes sur mon chemin? Que sont les lettres m'assurant longuement que je suis le plus heureux des hommes parce que j'ai gagné?
Ce qui est vrai, c'est que nous sommes entrés dans l'ère de l'écrit coup-de-poing. Il y a trop à lire dans nos rues. Massifs, les écriteaux et les panneaux. Massives, les pancartes, les enseignes, les réclames. Physiquement massifs, ces écrits-là le sont aussi linguistiquement. L'ère est advenue du nom isolé, coupé de tout verbe et de tout devenir. Il est là. Assertion sans justification, valant par sa propre présence.
Cette course à l'affirmation sans partage, ceux qui la mènent la paient. Car l'hyperbole ne peut rien contre l'usure. L'excessif est négligeable, et la gueulade est dérisoire.